samedi 31 octobre 2015

31 Oct - Groupes

La date du jour :


XVIIIe siècle

·        31 Octobre 1793 : exécution des Girondins.




La Gironde, est le nom donné à un groupe politique de la Révolution française qui fut majoritaire à l’Assemblée législative (en face des Montagnards) et à la Convention nationale, leurs députés étant issus de la région de Bordeaux. L'appellation Girondiste a donné la désignation Girondins popularisée au début du XIXe siècle, notamment par Lamartine dans son Histoire des Girondins. En fait les Girondins sont l'amalgame de tendances distinctes en 1792 et 1793, telles que Brissotins, Rolandistes ou Rolandins, l'ensemble formant, après les grandes proscriptions de 1793, les « Girondins » dont quelques-uns furent exécutés en octobre 1793. « À la fin de 1791, le parti des Girondins était encore au berceau ; il ne pouvait encore figurer, dans l'Assemblée, que par, Brissot, Vergniaud le meilleur orateur de la Gironde, Isnard, Gensonné, Condorcet, et hors de l'Assemblée, que par Buzot, Clavière, Roland… » Certains Girondins, comme Condorcet, Brissot, Roland, Guadet, Vergniaud, Isnard, Ducos et Buzot étaient des républicains convaincus. Ses membres, pour la plupart inscrits au club des Jacobins à Paris ou en province, constituaient l'aile la plus avancée de l'Assemblée législative, avant de représenter l'aile droite de la Convention nationale face aux Montagnards10, qui étaient en force parmi les députés de Paris, et incarnés par les figures de Robespierre, Danton ou Marat. Les affrontements violents entre Girondins et Montagnards dominent les premiers mois de la Convention. À partir de 1793 les Girondins ne parlent pas, sinon parce que leurs adversaires les y contraignent, d'une seule voix. La faction Brissotine, chez les Girondins, comme la faction des « Exagérés » chez les Montagnards (environ 90 députés en avril 1793), invisible jusqu'alors, se révélera soudainement. L'artifice du 31 octobre 1793, auquel l'historiographie (dont Lamartine) a cru, a été de réunir sur un même banc, en un savant amalgame14, la tendance modérée Girondiste incarnée par Pierre Victurnien Vergniaud15, les Brissotins (moins Pétion, Clavières et Lebrun en fuite) et quelques Orléanistes comme le ci-devant marquis de Sillery, époux de Mme de Genlis. Il a été rapporté que les révélations apportées lors du procès du 31 octobre 1793, convainquirent Vergniaud et les Girondistes de la duplicité de Brissot à qui ils refusèrent de parler jusqu'à la mort.



La réflexion du jour


"... Girondins contre Montagnards même lorsque tout est à créer il faut que l'homme se mette dans un groupe pour en affronter un autre, et pour il avait tout un modèle de civilisation à mettre en place...au final ils se sont bouffés entre eux ...!!!!"




P.

vendredi 30 octobre 2015

30 Oct - Hardiesse

La date du jour :

XVe siècle

·        30 Octobre 1422 : Charles VII se proclame roi, à Bourges




Charles VII1, dit « Charles le Victorieux » ou encore « Charles le Bien Servi », né en l'hôtel Saint-Pol à Paris le 22 février 1403 et mort au château de Mehun-sur-Yèvre, résidence royale située à Mehun-sur-Yèvre, entre Bourges et Vierzon, le 22 juillet 1461, fut roi de France de 1422 à 1461. Il est le cinquième roi de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne. Charles VII est le fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière. Roi indissociable de l'épopée de Jeanne d'Arc, il réussit à renverser une situation compromise en échappant en 1418, à l'âge de quinze ans, à l'invasion de Paris par les Bourguignons qui tentaient de le capturer et en se réfugiant à Bourges où il se proclame lui-même régent du Royaume de France, eu égard à l'indisponibilité de son père resté à Paris, atteint de folie et tombé au pouvoir du duc de Bourgogne, Jean sans Peur. en se proclamant lui-même roi de France, depuis Bourges, en 1422, à l'âge de 19 ans, à la mort de son père, en dépit du traité de Troyes de 1420 qui le déshéritait du royaume de France depuis l'âge de 17 ans, au profit de la dynastie anglaise des Plantagenêt. en se faisant sacrer à Reims le 17 juillet 1429. en combattant les Bourguignons, alliés des Anglais, et en ratifiant le traité d'Arras de 1435, qui met fin à la guerre civile engagée depuis l'année 1407 entre Armagnacs et Bourguignons. en combattant les Anglais et en obtenant la victoire finale de Castillon-la-Bataille (dans l'actuel département de la Gironde), en 1453, qui met fin à la guerre de Cent Ans. Contesté, Charles VII est devenu roi en 1422 en pleine guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, compliquée d'une intervention militaire anglaise victorieuse depuis la bataille d'Azincourt (1415). Chef de fait du parti Armagnac, il est déshérité par son père au traité de Troyes (1420) au profit du roi Henri V d'Angleterre puis du fils de ce dernier, Henri VI. Replié au sud de la Loire, le « roi de Bourges », comme on le surnomme par dérision, voit sa légitimité et sa situation militaire s'arranger nettement grâce à l'intervention de Jeanne d'Arc. Celle-ci délivre Orléans et conduit Charles VII à la cérémonie du sacre à Reims. Souvent critiqué par la postérité pour avoir ralenti la reconquête de la France commencée par Jeanne d'Arc et pour l'avoir abandonnée à son sort après la victoire, Charles la fait néanmoins réhabiliter solennellement en 1456 et laver de toute accusation d'hérésie. Achevant de chasser les Anglais du royaume, il s'emploie également à rétablir l'économie grâce à Jacques Cœur, le gallicanisme et l'autorité royale.



La réflexion du jour


"... prendre le pouvoir à 19 ans et se proclamer Roi de France on ne peut pas dire que Charles VII manquait d'assurance...!!!!"




P.

jeudi 29 octobre 2015

29 Oct - Bon Dos


La date du jour :


XIVe siècle

·        29 Octobre 1390 : premier procès en sorcellerie à Paris. Jugée par le Parlement, Jeanne de Brigue sera brûlée vive.




Jeanne de Brigue, dite La Cordelière, fut la première personne jugée pour sorcellerie par le Parlement de Paris, le 29 octobre 13901.Elle fut brûlée vive le 19 août 1391.

La chasse aux sorcières est la recherche et la condamnation de personnes accusées de pratiquer la magie noire. Elle se rencontre à toutes les époques et dans toutes les grandes civilisations, jusqu'à sa remise en cause progressive par le christianisme, puis par la culture scientifique et technologique.

La croyance à la sorcellerie ne peut se comprendre qu'en se replongeant dans les mentalités anciennes. Dans ce contexte culturel, la nature est peuplée de forces surnaturelles. Un humain peut, par divers procédés (invocations, rituels), les mettre temporairement à son service pour faire le bien ou le mal. Dans ce dernier cas, le "sorcier" supposé est perçu comme n'importe quel criminel, donc poursuivi et condamné comme tel. Le plus souvent, il ne s'agit pas d'un procès devant un tribunal, mais simplement d'une vengeance collective, d'un lynchage populaire. Dans l'Europe païenne de jadis, comme dans le Moyen Âge chrétien, il suffit parfois qu'une personne tombe malade, qu'une grange brûle ou qu'une vache meure sans cause apparente, pour que la communauté villageoise désigne un coupable que son comportement ou sa marginalité a rendu suspect – souvent un berger (qui vit à l'écart), ou le meunier ou parfois un prêtre.



La réflexion du jour


"...la sorcellerie avait bon dos au XIVeme siècle elle permettait d'accuser sans expliquer, aujourd'hui c'est le procès de la modernité qui a bon dos...!!!!"



Clin d'œil à C.


P.

mercredi 28 octobre 2015

28 Oct - Persévérance

La date du jour :


XVIe siècle



·        28 Octobre 1533 : Henri II épouse Catherine de Médicis.






Henri II, né le 31 mars 1519 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 10 juillet 1559 à Paris, est roi de France de 1547 à sa mort. Deuxième fils de François Ier et de Claude de France, il devient l'héritier du trône à la mort de son frère aîné en 1536. Il reçoit alors les titres de dauphin et de duc de Bretagne.
Sacré roi de France le 26 juillet 15471 à Reims, il prend comme emblème le croissant de lune, qui est depuis toujours celui de la maison d'Orléans à laquelle il appartient en tant que fils cadet de François Ier (et non pas l'emblème de Diane de Poitiers, comme on a pu souvent le croire). Ses devises sont Plena est œmula solis (« L'émule du soleil est pleine ») et Donec totum impleat orbem (« Jusqu'à ce qu'elle remplisse le monde entier »).
Roi parfaitement représentatif de la Renaissance française, Henri II poursuit l'œuvre politique et artistique de son père. Il continue les guerres d'Italie, en concentrant son attention sur l'empire de Charles Quint qu'il parvient à mettre en échec. Henri II maintient la puissance de la France mais son règne se termine sur des événements défavorables comme la défaite de Saint-Quentin (1557) et le traité du Cateau-Cambrésis qui met un terme au rêve italien.
Son règne marque également l'essor du protestantisme qu'il réprime avec davantage de rigueur que son père. Devant l'importance des adhésions à la Réforme, Henri II ne parvient pas à régler la question religieuse, qui débouche après sa mort sur les guerres de religion. Il meurt accidentellement à l'âge de quarante ans : le 30 juin 1559, lors d’un tournoi tenu rue Saint-Antoine à Paris (devant l'ancien hôtel des Tournelles), Gabriel de Montgommery, capitaine de sa Garde écossaise, le blesse d'un éclat de lance dans l'œil. Il en meurt le 10 juillet 1559.



Bien que longtemps considérée comme stérile, Catherine de Médicis donne à Henri II dix enfants, dont trois morts en bas âge :

  •  François (1544-1560), roi de France de 1559 à 1560 sous le nom de François II.

  •  Élisabeth (1545-1568), épouse Philippe II d'Espagne (1559).

  •  Claude (1547-1575), épouse Charles III de Lorraine (1559).

  •  Louis (1549-1550), duc d'Orléans.

  •  Charles (1550-1574), roi de France de 1560 à 1574 sous le nom de Charles IX.

  •  Henri (1551-1589), roi de Pologne (1574) puis roi de France de 1574 à 1589 sous le nom de Henri III.

  •  Marguerite (1553-1615), épouse Henri III de Navarre en 1572.

  •  François (Hercule) (1555-1584), duc d'Alençon puis d'Anjou.

  •  Victoire (1556-1556).

  •  Jeanne (1556-1556)



Il a également des enfants illégitimes :

  •  Diane de France (1538-1619), épouse de François de Montmorency, puis duchesse d'Angoulême (de Filippa Duci).

  •  Henri d'Angoulême (1551-1586), gouverneur de Provence en 1580 et grand prieur de France (de Jane Stuart).

  •  Henri de Saint-Rémi (1557?-1621) (de Nicole de Savigny).





La réflexion du jour


"... bel exemple de persévérance 10 ans d'attente pour mettre 11 enfants au monde...!!!!"





P.

mardi 27 octobre 2015

27 Oct - Centre

La date du jour :


VIIIe siècle

·       27 Octobre  710 : début de l'invasion arabe en Sardaigne.





En 533, après avoir sécurisé ses frontières, l'Empire s'empare du royaume vandale. C’est donc en 534 que Byzance, essayant de retrouver ses frontières occidentales, prend le pouvoir en Sardaigne. Ceci permettra dès 535 à Byzance d'entamer la reconquête de l'Italie.
À l'image des préoccupations byzantines, on constate que le fait le plus marquant de cette domination, est la conversion quasi complète des Sardes au christianisme. Ceci est l'apport le plus profond que l'on constate dans la Sardaigne de cette époque.
Seuls les habitants de la Barbaria conservent les anciennes croyances et coutumes. Cependant, partout ailleurs, on peut observer la construction d’églises inspirés du modèle de Sainte Sophie (Hagia Sophia) à Constantinople. Ainsi, on constate l’introduction dans l’île de rites byzantins.
D’ailleurs, aujourd’hui encore à Sedilo, on peut voir la chevauchée dite de s’ Ardìa, qui rappelle les courses des hippodromes de Byzance. Petit à petit, la culture byzantine exerce son influence sur la culture, et en particulier sur l’art, insulaire.
La Sardaigne fait partie de la préfecture d’Afrique, où l’on trouve un chef civil qui réside à Cagliari, et un chef militaire qui réside au Fordongianus qui est, depuis les Romains, un rempart fortifié contre les habitants de la Barbaria. On trouve le long de cette frontière des forteresses comme celles d’Austis, Samugheo, Nuragus et Armungia. Les populations sont brimées avec différentes contributions auxquelles s’ajoute les suffragia, taxations additionnelles avec lesquelles les officiels tâchent de récupérer les sommes qu’ils ont dépensées pour obtenir leur fonction.
C’est durant la période iconoclaste de l'histoire byzantine, c’est-à-dire au cours du VIIIe siècle, que l’empire rentre en crise, et que les Arabes prennent, petit à petit, le contrôle de la Méditerranée. Ainsi la Sardaigne ne bénéficie plus de la protection de Byzance, et est donc forcée d’organiser sa défense contre les envahisseurs arabes, qui a commencé le 27 octobre 71033. Bien qu’ils restent presque 70 ans en position de domination, les Arabes doivent en 77834, faire face à une révolte populaire qui les chasse rapidement de l’île. Une nouvelle et dernière tentative de conquête arabe échoue en 821.

La réflexion du jour


"... avec la carte on comprend bien pourquoi la Sardaigne ne pouvait qu'être une conquête arabe elle est au centre du conflit...!!!!"





P.

lundi 26 octobre 2015

26 Oct - Directoire

La date du jour :


XVIIIe siècle

  • 26 Octobre 1795 : installation du Directoire en France.



Le Directoire est la forme de gouvernement utilisée par la Première République française, du 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV) au 9 novembre 1799 (18 brumaire an VIII). Il tire son nom des cinq Directeurs détenteurs du pouvoir exécutif. Mis en place à la suite de la Convention thermidorienne par des républicains modérés, le régime, d'inspiration bourgeoise, est marqué par le rétablissement du suffrage censitaire qui sert à élire les deux chambres législatives, le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens. Le régime est également marqué par un renouvellement annuel du tiers du corps législatif et d'un Directeur. Durant ses quatre années d'existence, le Directoire est confronté à des poussées et complots royalistes, mais aussi jacobines, comme la Conjuration des Égaux qui survient en 1796. Les élections annuelles sont également autant de désaveux pour l'exécutif, qui doit recourir à plusieurs reprises à des coups d’État pour ne pas mettre en danger le régime (notamment celui de fructidor an V, contre la majorité royaliste nouvellement élue). Le Directoire reçoit de plus en plus de reproches et la Constitution de l'an III fait l'objet de désirs de révision. En 1799, l'un des révisionnistes, Sieyès, devient Directeur puis parvient à fomenter le coup d'État du 18 brumaire. Celui-ci met fin au Directoire et entraîne la formation du Consulat, dont la personnalité principale est Napoléon Bonaparte. La période du Directoire, souvent vue comme une courte période de transition par l'historiographie, est aussi une époque d'agitation militaire, la France faisant face à l'Autriche lors de la campagne d'Italie, puis à nouveau lorsqu'est formée la Deuxième Coalition. Une autre entreprise audacieuse est menée à l'époque, la campagne d'Égypte qui contribue à la célébrité de Bonaparte. Le Directoire met également en place une administration dense et des outils économiques qui profitent aux régimes suivants. Culturellement, la période est marquée par un regain de popularité de la religion, en dépit de mesures prises par le régime qui, pour sa part, tente de mettre en place sans grand succès une culture républicaine.

C'est à Paul Barras que revient la charge de commander les opérations de défense, tandis que le général Bonaparte dirige l'artillerie qui mitraille les insurgés jusqu'à leur dispersion. La répression reste cependant modérée en comparaison de celle qui a touché les insurrections précédentes22. Le Directoire étant accepté, il reste à le mettre effectivement en place par le biais d'élections législatives (tenues en 1795).



La réflexion du jour


"..une forme de formation politique que le Directoire qui intrasectement voulait donner la direction -tant qu'elle donnât une ligne droite , elle fonctionnât...!!!!"





P.

dimanche 25 octobre 2015

25 Oct - Boulette

La date du jour :

XIIe siècle

  • 25 Octobre 1131 : sacre de Louis VII de France.




Louis VII1, dit « Louis le Jeune », né en 1120, mort en 1180 à Paris, roi des Francs de 1137 à 1180. Il est le fils de Louis VI, dit « Louis le Gros », roi des Francs, et d’Adélaïde de Savoie (v. 1092-1154).

Pour sceller le règlement du conflit, il accepte de prendre part à la deuxième croisade prêchée par saint Bernard de Clairvaux, et aux environs de Noël 1145, Louis VII annonce sa décision de partir pour porter secours aux États chrétiens de Palestine, menacés par les Turcs qui viennent d’envahir le comté d'Édesse où de nombreux chrétiens sont massacrés. Le pape Eugène III approuve cette croisade et autorise le Roi de France à prélever le décime, c'est-à-dire d'imposer les biens ecclésiastiques, normalement exclus de tout impôt, pour financer son expédition. Vers Pâques 1146, le roi prend la croix en même temps que de nombreux barons lors de l’assemblée de Vézelay.
Le 11 juin 1147, le roi Louis VII et Aliénor partent pour la deuxième croisade, à la tête de 300 chevaliers et d’une nombreuse armée, suivie peu à peu par des dizaines de milliers de pèlerins. Se mettant en marche à partir de Metz, ville impériale, ils passent par la vallée du Danube, où ils sont rejoints par l’armée de l’empereur Conrad III et prévoient de passer en Asie Mineure par Constantinople, où ils arrivent le 4 octobre 1147.
L’expédition est marquée par la discorde entre les clans français et allemand, l’inexpérience de Louis VII qui se montre velléitaire, et le soutien douteux des Byzantins qui nuisent plus aux chrétiens qu’ils ne les aident. Trompé par ceux-ci, Louis VII est battu par les Turcs en Asie Mineure et connaît plusieurs revers en Syrie. Il rejoint à grand peine Antioche en mars 1148, alors aux mains de Raymond de Poitiers, oncle d’Aliénor, qui reçoit les Croisés avec beaucoup d’égards.

Raymond espère que Louis VII va l’aider à combattre l’ennemi qui l’avait dépouillé de certains de ses territoires, mais le roi ne pense qu’à aller à Jérusalem. Aliénor tente en vain de convaincre son mari d’aider son oncle Raymond de Poitiers. Le roi préfère prendre conseil auprès du Templier eunuque Thierry de Galeran. Après coup, les chroniqueurs de l’époque se déchaînent et accusent la reine d’adultère : Guillaume de Tyr l’accuse même d’un inceste avec son propre oncle. 
Forçant Aliénor à le suivre, Louis VII quitte Antioche et gagne Jérusalem où il accomplit le pèlerinage qu’il s’était imposé. En juin 1148, il tente de prendre Damas, devant laquelle son armée est repoussée. Le couple royal séjourne encore une année en Terre sainte avant de revenir séparément vers la France, par mer. Le roi fait d'abord escale en Calabre où il débarque le 29 juillet 1149. Il séjourne dans le royaume de Sicile où il attend trois semaines l'arrivée de la reine venant de Palerme6. À Potenza et durant trois jours, Louis VII fut l'hôte du roi normand Roger II de Sicile. Sur le chemin du retour, il eut à Tivoli une entrevue avec le pape Eugène III (9-10 octobre 1149).
En définitive, la participation de Louis VII à cette deuxième croisade fut lourdement préjudiciable à l’avenir du royaume, car l’expédition se solda par un très lourd échec sur tous les plans. D'abord sur le plan financier, car cette expédition appauvrit considérablement le trésor royal ; sur le plan politique, car le roi ne s’est pas occupé directement du royaume pendant ses deux années d’absence, et par conséquent, a relâché son emprise sur les grands féodaux ; sur le plan militaire, car la croisade est une succession d’échecs militaires ; de plus, une partie de sa chevalerie et une grande armée ont été sacrifiées ; et sur les plans dynastiques, patrimoniaux, territoriaux et stratégiques car cette croisade provoque la rupture du roi avec Aliénor, lors de la séparation, Aliénor récupère les fiefs qu’elle avait apportés dans sa dot. Cette dernière va alors épouser le futur roi d’Angleterre, Henri Plantagenêt. Ce mariage apporte d’immenses territoires à la couronne d’Angleterre, permettant ainsi la présence sur le continent d’un redoutable concurrent au roi de France. Par ce mariage, le roi Henri II d'Angleterre règne sur un territoire qui s’étend de l’Écosse aux Pyrénées, comprenant l’Angleterre, l’Anjou, le Maine, la Normandie, l’Aquitaine et la Bretagne. Les successeurs de Louis batailleront sans relâche contre l'Angleterre pendant à peu près cent ans pour finalement récupérer une bonne partie des territoires perdus par Louis VII et faire la paix avec l'Angleterre pour un bon moment en 1259 lors du traité de Paris.
Cette faute politique s'ajoute en tant qu'élément déclencheur dans la rivalité entre les rois de France et les rois d’Angleterre, qui a débuté sous le règne de Henri Ier de France, pour se terminer au milieu du XIIIe siècle. Beaucoup d'historiens médiévistes considèrent que cette séparation est à l'origine d'une « Première Guerre de Cent-Ans ».



La réflexion du jour


"... on fait parfois des erreurs, celle de Louis VII entraina la guerre de 100 ans, une boulette de 100 ans c'est une grosse boulette...!!!!"





P.

samedi 24 octobre 2015

24 Oct - Chien

La date du jour :


Ier siècle

  •  24 Octobre 79 : destruction de Pompéi.



La destruction de Pompéi résulte de l'ensevelissement de la ville romaine sous les cendres libérées par l'éruption du Vésuve en 79. Lors de cette éruption volcanique de type plinien1, les villes voisines d'Herculanum, Oplontis et Stabies furent également ensevelies. Cette catastrophe fit probablement plusieurs milliers de victimes.   Furent également retrouvées des dépouilles d'animaux, dont des chevaux et des chiens. Le moulage d'un chien, réalisé en 1874, est devenu célèbre. L'animal fut retrouvé dans la maison de Vesonius Primus. Enchaîné à un piquet, le chien escalada la couche de pierres ponces au fur et à mesure que celles-ci envahissaient le bâtiment, pour finir par succomber à la nuée ardente qui suivit.




La réflexion du jour


"...  le compagnon de tous les temps des hommes subit les mêmes foudres que les humains, c'est donc normal d'avoir un moulage de ce petit 4 pattes  ..."





P.

vendredi 23 octobre 2015

23 Oct - Libre ou pas libre?

La date du jour :

XVIIe siècle

  • 23 Octobre 1681 : Louis XIV entre solennellement dans Strasbourg ; la ville libre du Saint-Empire romain germanique est annexée depuis le 30 septembre.






À l’issue de la guerre en 1648, par les traités de Westphalie, une partie de l’Alsace (les possessions des Habsbourg) est rattachée à la France, mais Strasbourg demeure ville libre impériale. Épargnée par la guerre, la ville est néanmoins isolée, financièrement affaiblie, et n’a rien à attendre de l’Empire germanique vaincu. Le 28 septembre 1681, la ville est assiégée par une armée de 30 000 hommes sous le commandement de Louis XIV et deux jours plus tard, après de rapides négociations, Strasbourg accepte la reddition

 

La réflexion du jour


"... cela fait 334 ans que Strasbourg fait l'objet de convoitise entre la France et l'Allemagne, finalement c'est une histoire ancienne, une fois libre, une fois pas libre...!!!!"





P.

jeudi 22 octobre 2015

22 Oct - Butin

La date du jour :

XVIIIe siècle

  • 22 Octobre 1702 : bataille navale de Vigo. Une escadre anglo-hollandaise attaque et s'empare d'un convoi espagnol de retour du Mexique malgré l'escorte assurée par les navires français de Chateaurenault.





La bataille navale de la baie de Vigo, parfois appelée bataille de Rande, eut lieu le 23 octobre 1702 (nouveau style) ou le 12 octobre (selon le calendrier julien encore utilisé en Angleterre à cette date) dans la baie de Vigo, au large des côtes de la Galice en Espagne. Elle mit aux prises une flotte anglo-hollandaise dirigée par l'amiral George Rooke, secondé par les amiraux hollandais Philips van Almonde et Philips van der Goes, avec la Flotte des Indes, un convoi franco-espagnol commandé par les amiraux François Louis Rousselet de Châteaurenault et Manuel de Velasco. La bataille de Vigo coute 18 vaisseaux à la France et 11 à l'Espagne.     La légende suivant laquelle une partie du butin de Vigo serait encore sous les eaux, dans les épaves de certains navires, eut longtemps la vie dure. On en trouve un écho dans le célèbre roman de Jules Verne, 20 000 lieues sous les mers, où le capitaine Nemo montre à ses hôtes l'épave d'un navire espagnol. On y fait référence également dans le roman La Bataille invisible, de Gaston Leroux, où alliés, commandés par le capitaine Hyx, et allemands tentent de s'emparer des richesses englouties en faisant une véritable guerre de tranchées au fond de la baie de Vigo (action se passant pendant la Première Guerre Mondiale).





La réflexion du jour


"... un butin caché depuis 4 siècles sous les eaux voilà de quoi faire rêver et surtout tremper l'encre pour les écrivains...!!!!"





P.

mercredi 21 octobre 2015

21 Oct - Grandes citations

La date du jour :

XIXème siècle

   21 octobre 1805 : bataille de Trafalgar



  

 La bataille de Trafalgar oppose le 21 octobre 1805 la flotte franco-espagnole sous les ordres du vice-amiral Villeneuve, à la flotte britannique commandée par le vice-amiral Nelson. Nelson y trouve la mort, mais la tactique qu'il a mise en œuvre vaut aux Britanniques une victoire totale malgré leur infériorité numérique. Les deux tiers des navires franco-espagnols sont détruits, et Napoléon, faute d'une flotte suffisante, doit renoncer à tout espoir de conquête du Royaume-Uni.
Cette victoire conforte également la suprématie britannique sur les mers, qui devient absolue et incontestée plus d'un siècle durant, jusqu'à la Première Guerre mondiale. Le 21 octobre est célébré dans tout l'Empire britannique sous le nom de Trafalgar Day pendant le XIXe siècle et au début du XXe siècle, mais aujourd'hui cette fête est peu connue. Alors que les flottes vont croiser leur route, Nelson, sûr de la victoire promise à sa flotte, pour galvaniser ses hommes fait hisser par pavillons un message qui deviendra historique : « England expects that every man will do his duty » (« L'Angleterre attend de chacun qu'il fasse son devoir »). Après la victoire qu'il signera de sa vie, l'appel de Nelson est resté célèbre dans le vocabulaire anglo-saxon.



La réflexion du jour :


".... Nelson a fait plus que son devoir , il a été jusqu'au bout, jusqu'à sa propre mort « England expects that every man will do his duty », mais il a aussi laissé le sens de sa fameuse phrase dans la bouche de John Fitzgerald Kennedy avec cette autre citation  " Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays."...!!!!"




P.

mardi 20 octobre 2015

20 Oct - Détail

La date du jour :


XVIeme siècle


  • 20 Octobre 1587 : à la bataille de Coutras, le roi de Navarre, Henri de Navarre, bat l'armée royale, mal commandée par le duc Anne de Joyeuse, qui meurt dans la bataille.
 
 
 
Lorsque les deux armées se retrouvent face à face, Joyeuse, dans un premier temps, renonce à attaquer l'armée d'Henri de Navarre qui a commencé à traverser la Dronne. Impulsif, avide de la gloire que peut lui apporter une victoire sur le Béarnais, Joyeuse se raviseet lance sa charge de loin, au grand galop. Quand il arrive au contact, ses chevaux sont épuisés, et ses escadrons de lanciers ont perdu leur cohésion, perdant toute efficacité. De son côté, Henri de Navarre adopte une tactique innovante dans la façon de disposer ses troupes : il intercale des pelotons de fantassins (cinq hommes de front) avec des escadrons de cavalerie, de façon à la soutenir. L’affrontement des deux cavaleries tourne à l’avantage du roi de Navarre. La charge des chevau-légers protestants rompt l’armée royale, qui est mise en déroute. La bataille a duré un peu moins de trois heures.
Joyeuse, qui s'est constitué prisonnier, est abattu d'un coup de pistolet en représailles à ses exactions récentes, notamment du massacre dit de Saint-Éloi, au cours duquel huit cents Huguenots ont été exécutés à La Mothe-Saint-Héray le 21 juin 1587. Son jeune frère, Claude de Joyeuse (1569-1587), seigneur de Saint-Sauveur, est tué d'une arquebusade dans le ventre. Plus de deux mille catholiques, dont trois cents gentilshommes ont perdu la vie, parmi lesquels Jacques d'Amboise, l'aîné de la branche d'Amboise-d'Aubijoux.
Henri de Navarre se comporte de manière chevaleresque, libérant les prisonniers contre la promesse de versement d'une rançon, faisant soigner les blessés et enterrer les morts, et rendant à leur famille les dépouilles de Joyeuse et de son frère.
 
La réflexion du jour :

 
".... Comme quoi une bataille tient à quelques détails, des chevaux légers et le tour est joué...!!!!"



P.

lundi 19 octobre 2015

19 Oct - Montgolfière


La date du jour :
 
 
XVIIIème siècle
 
  • 19 Octobre 1783 : premier vol humain en Montgolfière.







La montgolfière est un aérostat dont la sustentation est assurée par de l'air chauffé contenu par une enveloppe. La différence de masse volumique avec l'air environnant, plus froid, crée une poussée assurant la sustentation (poussée d'Archimède). Le maintien en température de l'air de l'enveloppe nécessite l'emport d'un carburant et d'un brûleur. Le premier vol officiel de leur ballon à air chaud a été expérimenté place des Cordeliers à Annonay le 4 juin 1783. Le 19 septembre de la même année, un coq, un mouton et un canard firent l'expérience du premier vol habité à Versailles devant le roi Louis XVI, leur ballon s'est envolé jusqu'à 480 mètres. Le 19 octobre à la Folie Titon, aujourd'hui située rue de Montreuil à Paris, à l'époque encore bourg de Saint-Antoine, le premier vol humain eut lieu, effectué par Jean-Baptiste Réveillon, Jean-François Pilâtre de Rozier et Giroud de Villette. Le ballon est alors captif, c'est-à-dire relié au sol par un cordage (plus tard un câble métallique).


La réflexion du jour


"... montgolfière un rêve qui ne s'est pas envolé comme un ballon ...!!!!"



P.

dimanche 18 octobre 2015

18 Oct - Demeure Éternelle

La date du jour :


VII eme siècle



Dagobert Ier, né vers 602/605, mort le 19 janvier 638 ou 639, est un roi des Francs de la dynastie mérovingienne. Fils de Clotaire II (584-629), un arrière-petit-fils de Clovis, il règne sur l'Austrasie de 622 à 632 et est roi des Francs de 629 à 639. Durant cette période, il a sa résidence le plus souvent autour de Paris, notamment à Clichy (actuel département des Hauts-de-Seine). Sous son règne, la royauté mérovingienne jette un dernier éclat[1]avant que la réalité du pouvoir ne passe aux maires du palais.
Avant de mourir, le roi Dagobert a choisi d'être enterré, non à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, comme ses prédécesseurs depuis Childebert Ier en 558, mais à la nouvelle basilique Saint-Denis dont il a fait construire l'enceinte, sur le lieu où reposait déjà depuis 570Arégonde, la quatrième épouse de Clotaire Ier. De Dagobert, dernier roi unique du regnum Francorum, il subsiste le tombeau que fait installer au xiiie siècle le roi Louis IX.
La réflexion du jour 

"...se faire enterrer dans la demeure que l'on a imaginé-basilique Saint Denis- c'était plutôt une bonne idée d'autant que depuis le 7eme siècle d'autres rois ont eu la même idée, on ne peut pas dire que Dagobert repose seul...!!!!"



P.